J’aime fouler le sable pendant des heures à réfléchir, faire de l’introspection et à rechercher ces petits trésors que la mer et l’océan délaissent sur le rivage.
Je reviens souvent de mes longues balades avec des coquillages plein les poches. Et ce n’est ni ma famille ni mes amis qui me contrediront.
J’en garde beaucoup. Au désespoir de mon amoureux !
Parfois aussi j’en laisse quelqu’uns en route.
Ils viennent d’un peu partout, d’ici et d’ailleurs : Le Grau du Roi, le Grand Crohot, Chicago, la Guadeloupe, Cayucos, Lisbonne, Coney Island, Capri, Procida…
Je suis capable pour certains de vous donner la plage sur laquelle je les ai ramassés. Et je me souviens du moment d’émotion que j’ai ressenti, du petit tressaillement de bonheur éprouvé à la vue d’une de ces merveilles.
J’affectionne particulièrement les oursins et les tellines roses. Les nuances de nacre ou la patine laissée par leur long périple.
Bref, je suis une amoureuse des coquillages !
Et je n’ai pas fini d’en ramener dans mes bagages.