L’Islande – voyage en terre sauvage

Je prends enfin le temps de vous faire un retour sur notre voyage en Islande.

Nous ne partons jamais avec des voyages préétablis.

Nous achetons toujours nos vols secs et ensuite nous construisons notre voyage sur mesure selon nos envies et nos possibilités financières.

Pour les vols, nous sommes partis avec Transavia. Le plus économique (456 euros nos 2 allers-retours).

Pour la voiture, nous avons loué un véhicule de tourisme et non un 4 x4 via Leclerc voyages  (paiement chèques vacances ANCV acceptés).

Nous avions pris un rachat de franchise lors de la location à l’agence et nous avons refusé l’assurance « sable et cendres » fortement suggérée par le loueur à notre arrivée.

Nous avons été prudents et n’avons eu aucun souci. Il faut dire que cette assurance nous aurait coûté un tiers de notre location.

Le prix du carburant est quasi identique dans chaque station (env 1,85 euros le litre). Contrairement à chez nous on met un montant prédéfini par la machine (de 100 à 10000 Kr) mais on a aussi la possibilité de faire le plein (il faut juste bien regarder la fin de liste).

Pour ce road trip, nous avons donc parcouru 2400 km en 10 jours.

Nous avons suivi la route 1 et nous avons aussi emprunté quelques routes secondaires ou pistes pour rejoindre nos hôtels et surtout pour découvrir le pays. Les pistes sont parfois complètement défoncées, nous sommes donc restés très prudents pour éviter de dégrader le véhicule.

Lors de la préparation de notre voyage, mon époux a découpé notre trajet de façon à ce que l’on ait chaque jour environ le même nombre de km (approximativement 200 à 250 km par jour) afin de pouvoir nous arrêter et explorer dès qu’on le souhaitait.

Une fois le parcours déterminé, je me suis mise en quête de nos hôtels.

Les hébergements :

Les hôtels ne sont pas forcément plus chers que sur Paris ou même les USA.

L’offre est importante et il y a beaucoup de guesthouses.

J’ai sélectionné tous nos hôtels sur Booking

C’est une habitude et puis je prends très souvent la formule annulation gratuite au cas où.  Cela me permet de sélectionner des hôtels et si les tarifs évoluent favorablement dans le temps, je modifie mes résas pour des hôtels de catégorie supérieure.

Mais il y a plein d’autres façons de voyager en Islande et, même si ce n’est pas notre mode de voyage, il y avait beaucoup de touristes avec des vans faisant office de couchage.

Jour 1 :         Keflavik (arrivée tardive – nuitée à Guesthouse Alex by Keflavik airport)

Jour 2 :         Keflavik -> Eyrarbakki (nuitée à Bakki hostel)

Jour 3 :         Eyrarbakki -> Hrifunes (nuitée à Hrifunes Guesthouse)

Jour 4 :         Hrifunes -> Hofn (nuitée à la Milk Factory)

Jour 5 :         Hofn -> Seydisfjordur (nuitée à Hafaldan HI Hostel – Old Hospital building)

Jour 6 :         Seydisfjordur -> Akureiris (nuitée à Centrum guesthouse)

Jour 7 :         Akureiris -> Gauksmyri (nuitée à Gauksmyri lodge)

Jour 8 :         Gauksmyri -> Reykjavik (nuitée à A Townhouse Hotel)

Jour 9 :         Reykjavik

Jour 10 :       Reykjavik – départ tardif

Vie pratique et coût de la vie :

La monnaie est la couronne islandaise ou Kronur (Kr). Info très pratique : Nous n’avons pas retiré d’espèces une seule fois car le gros avantage de ce pays c’est que l’ont peut payer par carte bancaire partout.

La vie est chère en Islande.

Un café filtre en station-service coûte environ 4 euros.

Pour 2 sandwiches 2 yaourts et 2 boissons, on grimpe vite à 30 euros !

Nous n’avons pas spécialement testé les produits islandais à l’exception des fish and chips.  Étant donné que nous voyageons chaque année, il y a forcément un poste sur lequel nous devons faire des économies.

Par contre, nous avons testé plusieurs supermarchés (Kronar et Bonus). Le truc assez sympa, certains supermarchés contrairement à la France n’ont pas d’armoires frigorifiques mais carrément une pièce réfrigérée (penser à vous couvrir) où les produits sont présentés sur des étagères. J’ai trouvé ça surprenant car ce n’est pas dans nos habitudes mais très pratique comme concept car on a directement tout sous la main et cela évite lorsque l’on ne connaît pas le magasin de faire tous les rayons les uns après les autres.

Quasiment toutes les stations-services ont un corner épicerie et souvent un corner boulangerie.

Du coup, notre alimentation sur place a été très axée Junk Food ou jambon blanc/pain et donc forcément nous avons mangé peu de légumes en 10 jours.

Pour les épiceries et supermarchés, attention aux horaires de fermeture dans les petits villages car certains ferment à 18h (19h maxi) et on peut vite se retrouver sans rien si l’on n’a pas anticipé. Ca a été notre cas à Seydisfjordur. La station service avait un corner alimentaire très limité. Heureusement, nous nous étions renseignés avant de partir et nous avions glissé de petites boites de pâtés et un paquet de biscuit dans notre valise au cas où.

Sinon, l’Islande est l’autre pays du hot dog. Nous en avons abusé car il y en a dans toutes les stations. C’est un produit très économique (environ 4 euros pièce) pour faire une pause repas. Passage obligatoire à Reykjavik chez Bæjarins beztu pylsur

Nous avons aussi abusé des Skyrs, les yaourts islandais.

Je ne peux que vous conseillers de tester les Bakaris (boulangeries islandaises) car j’avoue que depuis que nous voyageons ce pays fait partie de ceux qui réussissent le mieux les pâtisseries ou viennoiseries en dehors de la France. Un vrai régal !

D’ailleurs, près du Lac Myvatn, je vous conseille d’acheter et déguster du Rugbraud, un pain cuit au geyser. Complètement addictif !

L’eau du robinet en Islande est la plus pure du monde. Donc une bouteille et on fait le plein pour la journée (écrit la fille qui a consommé un nombre impressionnant de coca zéro 😅).

Pour info, il y a en juin 2 heures de décalage avec la France (6h en Islande = 8 heures en France).

L’habillement :

Lors de notre voyage, nous avons eu la chance de bénéficier d’un anticyclone sur place et de températures allant jusqu’à 19 degrés.

Donc bien que nous ayons pris avec nous nos gants et bonnets, je n’ai pas du tout porté mes gants.

Et mon bonnet m’a plus servi pour les sorties en mer… Et pour le soleil de minuit car le mois de juin est le mois durant lequel le jour dure le plus longtemps 22h (contre 4h en décembre et janvier). Et certains hôtels n’ont pas de rideaux ou bien des rideaux non occultants. J’avais bien un masque de nuit mais parfois j’ai ajouté mon bonnet par dessus 😅

Par contre, s’il y a bien deux éléments qu’il faut absolument prendre avec vous c’est un coupe vent et des chaussures de marche.

Il y a très souvent du vent et même si les températures sont très agréables, cela permet d’être bien protégé.

Et même si comme nous vous n’êtes pas un de gros randonneur mais il faut marcher pour découvrir l’Islande et on marche parfois sur de la glace ou de la neige.

Pour info, avant notre départ, nous avons investi dans une paire de chaussures randonnée amateurs chez  Decathlon  (15 euros).

J’ai pris une pointure au-dessus et moi qui ai toujours mal aux pieds lorsque je voyage (pied sensibles et sujets à ampoules), j’étais comme dans des chaussons. Un vrai bonheur !

Les découvertes :

Ma plus grande déception aura été de ne pas faire de plongée dans la faille de Silfra.

J’avais réservé et payé et puis ils m’ont contacté pour m’indiquer qu’il n’avait pas de combi à ma taille et qu’ils annulaient. C’est la première fois que mon poids et mes rondeurs m’ont autant pesé !

Et puis j’ai décidé de nous réserver une super activité Et nous avons fait du hors-bord sur la rivière Hvità.  Et quelle dose d’adrénaline et de découvertes !! Ca déménageait car avec la fonte des neiges la rivière faisait 3 fois sa taille habituelle.

Et la grande chance, il n’y avait pas d’autre réservation et nous avons été seuls avec notre super chauffeur.

Se baigner 💦 : nous avons uniquement été à la piscine de Hofsós. Cette piscine a été élue il y a quelques années plus belle piscine d’Islande. L’entrée est à 6 euros et le lieu est magique ! Je ne regrette pas une seule seconde de ne pas avoir faire le Blue lagoon. J’aurais juste aimé avoir le temps de faire plus de hot tubs.

Voir des phoques : Nous en avons vus à Hammstangi. Nous avons aussi fait la piste qui se situe 25 km après pour aller les voir à Illusgstadir mais nous étions en pleine période de ponte des oiseaux et le chemin était fermé. Réouverture après le 20/06. Nous n’avons par contre pas pris la piste jusqu’à Hvitserkur.

Et au final, nous sommes allés voir ceux d’Ytri Tunga. Pas évident à trouver… mais il y avait vraiment beaucoup de phoques très proches et qui ne se souciaient pas des quelques touristes autour.

Et puis je me suis octroyée une pause ramassage de coquillages (je n’en avais pas vus ailleurs..).

Faire une sortie en bateau : Nous en avons fait une pour les 🐋 et une pour les macareux de Reykjavik.

Pour les baleines, en dehors des dauphins blancs, il faut être objectifs nous avons juste aperçu quelques dorsales. Ces sorties sont aussi un coup de chance.

Pour les macareux, je ne regrette pas car ils étaient impossibles à photographier à Dyrholaey et même si près de l’île de Dunley il fallait faire avec le tangage du bateau pour les prendre en photos, il y en avait vraiment beaucoup.

Nous avons pris la Cie la moins chère Sea adventure. Le bateau était suffisamment petit pour s’avancer et bénéficier du petit promontoire pour les photos. Et c’était un vrai loup de mer à la barre !

En résumé, ce que je peux vous dire c’est que ce voyage m’a bouleversé.

Autant par sa beauté géographique, sa faune et sa flore incroyables mais aussi je l’avoue par sa faible densité d’humains. Ca fait du bien de se couper du monde et d’avoir des moment où on se sent « seuls au monde » face à l’immensité.

J’ai vécu ce contact avec la nature comme un retour aux sources, à la liberté. Cette remise à l’échelle de notre condition humaine face à la nature m’a mis une grande claque mais de celle qui vous font le plus grand bien.

Et même si mon amoureux n’en éprouve pour le moment pas le besoin, j’ai très envie d’y retourner car nous n’avons bien évidemment pas tout vu. La beauté sauvage et unique de l’Islande m’a aussi donné envie d’explorer d’autres pays nordiques comme la Norvège, la suède, le Canada et pourquoi pas un jour l’Alaska.

Merci d’avoir lu ce très long article jusqu’au bout.

J’espère que, comme nous, vous vous laisserez tentez et vous tomberez amoureux de l’Islande.

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